Utilisateur:Damiensb1/Brouillon Position Eglise Garabandal

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Garabandal ce que dit l’Eglise[modifier | modifier le code]

Ces apparitions quelque peu controversées ont laisser penser que l'Eglise les a condamnées et ce n'est pas le cas. Voici le détail précis de la position des évêques successifs, dès de le début des apparitions jusqu'à nos jours.


Monseigneur Eugenio Beitia, évêque de Santander, 8 juillet 1965 soulignait l’orthodoxie du message délivré à Garabandal: «Nous faisons cependant remarquer que nous n’avons rien trouvé qui puisse faire l’objet d’une censure ecclésiastique et d’une condamnation ni dans la doctrine ni dans les recommandations spirituelles qui ont été divulguées comme adressées aux fidèles, car elles contiennent une exhortation à la prière, au sacrifice, à la dévotion eucharistique, au culte de Notre Dame sous ses louables formes traditionnelles, et à la sainte crainte de Dieu, offensé par nos péchés. Elles ne font que répéter la doctrine courante de l’Église en cette matière.» Dans son communiqué il précisa que « le caractère surnaturel de ces phénomènes ne peut être établi», mais il laissait la porte ouverte : «L’évêché de Santander ne clôt pas le dossier et il recevra toujours avec reconnaissance tous les éléments de jugement que l’on voudra bien lui faire parvenir.» La Nef°321 Janvier 2020[1]

Mgr Montis en 1967 : "Il n'y a eu aucune apparition, ni de la Sainte Vierge, ni de l'archange saint Michel, ni de quelque autre personnage céleste. Il n'y a eu aucun message. Tous les faits qui se sont produits dans ladite localité ont une explication naturelle." Les Communiqués et Notes des évêques de Garabandal ont été publiés, à partir de 1965, dans la Documentation catholique, sauf ceux des années 1980-1990. Documentation Catholique[2]

Monseigneur Juan Antonio Del Val, évêque de Santander (1971-1991) : « Le message de Garabandal est important » et «théologiquement correcte».[3][4]

1980 l’évêque Juan Antonio del Val autorise la voyante Conchita à accorder le célèbre interview donnée à la BBC. Mère Teresa avait insisté à Conchita de demander la permission à l’évêque.

1981 l’évêque Juan Antonio del Val enlève toutes les interdictions, il autorise aux prêtres et religieux/ses d’aller prier sur le lieu des apparitions

1983 le responsable de la commission d’enquête, le Dr.Morales, avec l’accord de l’évêque donne une conférence où il se rétracte publiquement : « La commission d’enquête n’avait fait aucune étude sérieuse. Je demande qu’une vraie étude soit réalisée ». [5]Citation El doctor Morales defend les apparitions de Garabandal. (31 de mayo de 1983). El Diario Montañés, p. 2

1988, Mgr Vilaplana, évêque de Santander, fait de nouveau étudier les faits par une commission interdisciplinaire. La Sacré-Congrégation pour la Doctrine de la Foi laisse la question ouverte.

1992 le Card. Ratzinger suggère à l’évêque de Santander de l’époque, qui le sollicite, de laisser le cas ouvert « Non constat »[3]. le caractère surnaturel des faits n’a pas été établi, mais il n’est pas exclu qu’il le soit à l’avenir si une nouvelle étude des phénomènes est réalisée ou si des faits nouveaux interviennent. Normes procédurales pour le discernement des apparitions et révélations présumées, Congrégation pour la Doctrine de la Foi, 25 février 1978 Citation. Article Normes procédurales pour le discernement des apparitions et révélations présumées, Congrégation pour la Doctrine de la Foi, 25 février [6]1978.

2017 L’université de Navarre de l’Opus Dei (Pampelune, Espagne) accorde le titre de docteur en Théologie au Père José Luis Saavedra pour sa thèse : «Marie de Garabandal. L’état actuel des “aparitions” à S.Sébastien de Garabandal entre 1961 y 1965». [7]

“Non constat de supernaturalitate”[modifier | modifier le code]

Le diocèse de Santander a toujours assuré qu'il n'avait rien trouvé contre la foi de l’Église dans le contenu doctrinal des apparitions de San Sebastian de Garabandal. C'est important. Quant aux phénomènes eux-mêmes, il affirme sans contestation leur “surnaturalité», avouant ainsi que l'affaire n'est pas close, et encore moins condamnée, comme le confirment les interventions de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Mais les témoins n'ont pas encore d'explication sur la raison pour laquelle il y a eu “non constat de supernaturalitate" dans les événements qu'ils ont vécus et pour lesquels ils ne trouvent pas de réponse.

Que signifie cette expression : “non constat de supernaturalitate” ? C'est un concept fondamental pour comprendre la situation de Garabandal. Face à une apparition présumée, après un discernement correct, l'Église peut se prononcer de l'une des façons suivantes [8]1.- "Constat de supernaturalitate". Autrement dit, il y a eu une apparition du Seigneur, de la Vierge, d'un saint ... 2.- "Constat de non supernaturalitate". C'est-à-dire qu'il n'y a pas eu d'apparition et nous sommes confrontés à une fraude, un phénomène d'autosuggestion ou, dans le pire des cas, devant une intervention diabolique. Mais quand l'Église ne le voit toujours pas clairement, quand il y a un manque de données à étudier, quand Elle ne sait toujours pas avec certitude quelle est l'origine d’un événement ... Elle déclare un “non constat de supernaturalitate”. Cela ne signifie pas qu'il n'y a pas eu d'apparition, mais qu'elle n’a pas encore été constatée officiellement, il y a toujours un manque de preuves. La position du mot "non" est la clé, et il change complètement le sens de l'expression. Garabandal est dans cet état : “non constat de supernaturalitate”. Mais cette déclaration n'est pas définitive et, tant qu'aucune déclaration définitive n'est faite, l'Église peut non seulement étudier ce qui s'est passé mais aussi faire sortir les fidèles de l’ignorance. Nous constatons comment la Vierge Marie attire toujours l’intérêt, dans sa vie en tant que Mère de Jésus, comme après au cours des siècles.[9]

  1. Yves Chiron, « Garabandal où on est on ? », La Nef,
  2. « Documentation Catholique »,
  3. René Laurentin et Patrick Sbalchiero, Dictionnaire des «apparitions» de la Vierge Marie, Fayard, , 1432 p (ISBN 978-2-213-64015-0)
  4. Père Eusebio Garcia de Pesquera, Elle se rendit en hâte à la montagne. Les Faits de Garabandal 1961-1965, Gallimard, , 535 p. (ISBN B0055PARZI[à vérifier : ISBN invalide])
  5. (es) « Le docteur Morales défend les apparitions de Garabandal », El Montañés,‎
  6. Congrégation Doctrine de la Foi, « Normes procédurales pour le discernement des apparitions et révélations présumées », sur www.vatican.va,
  7. (es) « Apariciones de la Virgen en Garabandal: puede que la Iglesia no las haya aprobado pero la Universidad sí lo ha hecho », sur www.hispanidad.com,
  8. (es) Père José Luis Saavedra, Garabandal, message d'espoir, Santander, , 223 p. (ISBN 978-84-606-5504-6)
  9. « Marie dans le Nouveau Testament », sur www.universalis.fr